sábado, 23 de febrero de 2008

Les jeunes français sans illusions.

Hyperconformistes, résignés, sans guère d'espoir de changer la société, ni même de maîtriser leur avenir personnel… Le portrait des jeunes Français publié aujourd'hui par la Fondation pour l'innovation politique (www.fondapol.org) fait froid dans le dos. «Quarante ans après mai 1968, les jeunes Français ne semblent avoir réussi à gagner que l'autonomie sexuelle et quelques stations de radios qui leur sont dédiées», commente Anna Stellinger, direc­trice de recherche à la Fondapol.
Pour le reste, les slogans de ce printemps-là paraissent bien loin. Aujourd'hui, parmi les jeunes de 16 à 29 ans, interrogés dans dix-sept pays, les Français sont quasiment les seuls à affirmer que l'obéissance est une qualité plus importante à développer chez l'enfant que l'indépendance. Ils sont aussi moins nombreux que les autres à faire ce qu'ils veulent vraiment. Ils considèrent plutôt qu'il est «important de se conformer aux attentes des autres».
Bien moins de la moitié (39%) pensent que «les gens peuvent changer la société». Et seuls 22% estiment qu'ils ont «une liberté et un contrôle total sur leur avenir». Plus de la moitié des Américains en sont pourtant persuadés.
Pour la Fondation, cette crise est dûe à ce que la France est l'un des pays où ils entrent le plus tard sur le marché du travail.
Pour Patricia Loncle, chargée de recherche à l'École des hautes études en santé publique, ce pessi­misme français vient aussi d'une dé­fiance à l'égard du système éducatif.
La plupart des jeunes interrogés estiment que l'identité se forme dans la famille, avec ses amis mais aussi par l'éducation. En revanche, pour les Français, la scolarité semble souffrir d'une crise de confiance. Elle compte peu dans la construction de leur personnalité. Or, plus les jeunes prennent tôt leur autonomie financière, plus ils paraissent confiants, optimistes et satisfaits de leur famille… Cette autonomie précoce réussit ainsi très bien aux jeunes Scandinaves qui du coup se sentent adultes plus vite ou aux jeunes Américains.
Les pistes d'action ne manquent pas, notamment pour faciliter l'au­tonomie financière, comme donner un capital à chaque enfant à sa naissance pour financer ses études ou son logement (comme au Royaume-Uni) ou développer des prêts bourses à la mode scandinave pour financer les études, conditionnés aux résultats scolaires et en partie remboursables .
La Fondapol défend une autre idée : celle de l'implication plus ­précoce des Français dans la vie politique locale en capitalisant sur l'«engagement» et leur volonté de participation révélée par le sondage.

DONNE TON AVIS: PENSES-TU DE LA MÊME FAÇON? LES JEUNES ESPAGNOLS SONT-ILS PLUS OPTIMISTES?

1 comentario:

Anónimo dijo...

profe donde esta los ejercicios?¿?¿¿